mardi 1 juin 2010

Bakou, derniers jours by google

A Gonur Depe, l’ancienne Margouch, on marche sur des tessons vieux de quatre mille ans. Beaucoup d’oiseaux agités et jacasseurs, de tourterelles aussi, et de temps en temps un coucou dont le cri, le nombre de fois où il est répété, indique (selon Maya) les années qui vous restent à vivre : or cela m’intéresse beaucoup, pas par anxiété particulière mais parce que c’est ce genre de jeu qui m’a mené ici, dans les steppes de l’Asie centrale. Seulement, chaque fois que j’entends chanter le coucou, j’ai raté le début, et ainsi son oracle reste obscur. Peut-être, après tout, est-ce son silence qui importe, signifiant que mon temps est complètement échu ?

Bakou, derniers jours. Olivier Rolin. Grasset.

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